Julien Primard (né en 1986) est un peintre autodidacte français.
Il vit et travaille à Toulon.

C’est au début des années 2000 qu’il débute la peinture, en milieu urbain sur les murs d’usines abandonnées en banlieue parisienne, puis fonde le collectif La Thérapicturale avec un groupe d’amis graffeurs. Après différentes interventions artistiques, Julien Primard monte l’exposition Lieux d’être en 2015, au Petit Lieu de l’Art Contemporain à Toulon. Ce projet va lui permettre d’affirmer son style, qu’il va par la suite révéler à la Backside Gallery, Marseille, dans deux expositions personnelles : Invisible en 2016 et Vestiges en 2019.

S’inspirant des courants classiques et surréalistes, il peint à l’huile des compositions qui nous entrainent vers des lieux insolites parfois peuplés de personnages anonymes et invisibles. Ses tableaux sont minutieusement préparés grâce à un travail de photographie quotidien et de dessin. Les photos de scooters, de bâtiments, de chaussures usées et autres portes condamnées qu’il accumule deviennent ainsi des fragments qu’il assemble pour constituer ses récits visuels.

[ENG]
Julien Primard (born in 1986) is a French self-taught painter, and also a designer. He lives and works in Toulon in the south of France. Julien Primard began painting in the early 2000s, in the streets on the walls of abandoned factories in the Paris suburbs, and then founded the collective La Thérapicturale with a group of graffiti artist friends. After various artistic interventions, Primard curated the exhibition ‘Lieux d’être’ in 2015, at the Petit Lieu de l’Art Contemporain in Toulon. This project led him to affirm his style, which he revealed at Backside Gallery, Marseille, in two solo exhibitions: Invisible in 2016 and Vestiges in 2019.
Inspired by classical and surrealist currents, Primard paints oil compositions which take us to unusual places, sometimes populated by anonymous and invisible characters. His paintings are meticulously prepared through daily photography and drawing. The photos of scooters, buildings, worn shoes and other condemned doors that he accumulates become fragments that he assembles to constitute his visual narratives.